fashion boulot

Pour bien gérer une clientèle, il faut parler en professionnel comme chacun sait. Fi des “bisous à plus”, petites vannes comme si on avait gardé les vaches ensemble, et autres petits cœurs : rigueur, politesse, précision, efficacité.

La blouse blanche est votre meilleure alliée et calmera les ardeurs de plus d’un client tenté de vous causer comme s’il était votre supérieur (étude menée auprès de plusieurs professionnels de diverses branches).

hmmmmmouuiiii vous parlez d’une exposition c’est bien ça ? y’aura un dépassement d’honoraires vous savez

comment ça “pas payé” ? c’est bizarre ça attendez qu’on voit ça de plus près

ouvrez grand

ne gigotez pas ainsi, je vais riper

hmmmmMMmmmm mouiii mmmmmm ha oui c’est une hypertrophie galerique , je reconnais la texture typique de la langue qui a tendance à occuper trop de place mmmoui

voilà. ça devrait cicatriser en 6 mois, voire plus. mais je peux cautériser si vous le souhaitez

merci au sponsoring lectorial du secteur Savoie de la blouse blanche.

BONUS : en plus y’a des cache tétons dans les poches pour les apéros post-working au pub !!

 

Paris old fashionned

salut l’école filles !

aujourd’hui vous partîtes en balade dans le temps. Mais vous ratâtes la brocante convoitée, sacredieu. Tant pis, vous vous êtes repliée en bonne perrave connoisseuse des bons plans sur un Guerissol et vous fûtes bien récompensée ! Vous laissiâtes une blouse d’écolier de jadis naguère (années 40 ? 50 ? 60 ? vous êtes toujours nulle en histoire, rien à faire) à bordeaux, vous la pleuriez abondamment, mais heureusement en ce jour maudit vous avez trouvé sa remplaçante. Vous avez fouillé le fond de votre poche pour la menue monnaie, le vendeur vous confia sa fatigue du temps qui s’allonge indéfiniment à turbiner, vous rigolâtes que le temps passe vite quand c’est bien seulement “si c’est pas malheureux” et l’accorte vendeur réjouit vous tendit votre acquisition ainsi que de bons vœux pour la fin de journée. Ha que c’est bon la discussion sans intérêt aucun.

Vous voilà donc fin prête puisqu’on pleure un retour aux vraies valeurs vraies de jadis quand on pouvait corriger les mômes sans qu’ils mouftent ou des gueuses qu’on pouvait trousser sans qu’elles râlent, il est temps de retrousser ses manches et de reprendre en main le pays qui part à Volo (c’est loin) à grands coups de règles sur les doigts. Les photos ont été prises avec un appareil à soufflet, éclairage au gaz et sabots de bois, accessoirisation Pierrot Gourmand, coupe de chez mamie.


 

#ParisOldfashionned #leBonVieuxTemps #halala #lescoupsderègle #tuvasvoirlebonvieuxtempsdanstagueule

achab


salut les filles, aujourd’hui j’ouvre mes archives pour fournir l’univers en élégance qui lui manque assurément. C’est une photo de quand je faisais du mannequinat pour un t.shirt de la créatrice de mode Clem Melois.

chaussures doc martens (il en existe pas d’autres), pantalon recyclé en short au taille-haie, coupe de cheveux et couleur de chez Démerde Toi.
mise en scène de Robert Hossein sur la terrasse de la rue Kléber à Bordeaux, accessoirisation par Bernard Hinault.

#mannequinnatdedécharge #BordeauxFashion #restersexyquandonapasunflèche

 

fashion poubelle

salut les perraves !

il fait beau, les vaches volent et les mouches pètent, vous avez tout ouvert en grand pour faire entrer le bon air dégueulasse de paris et évacuer le mouron, c’est une bonne journée qui s’annonce. Vous retombez dans le tourbillon du ménage sur Thunderdome comme toute ménagère pré cinquantaine qui se doit sur un top trouvé il y a peu dans la boite à livres. La culture est multiforme, vous n’êtes pas snob. En revanche vous ne comprîtes pas bien pourquoi vous le prîtes étant donné que c’est un top de comtesse impudique.

Mais ni une ni deux, ce charmant haut dentelé de sous marque de grande chaine de pauvre vous donna illico envie de changer vos draps dans l’élan de bonne humeur, que ça en est limite inquiétant, et vous sortites votre plus belle parure la redoute.

rester sexy quand on a pas un flèche, c’est tout un art.

zublime, coco

vazy regarde l’objectif ma poule fais lui l’amour et tout le tintouin

vazy joue avec cette plume douteuse oh oui

quelle coquinette mandieu je vacille

Mais, ma chérie, il faut aussi montrer le bas comment veux tu bien faire bander on se croirait un dimanche soir sur M6 !

heu…

ouai bon heu j’ai des courses à faire moi allez

#comtesseImpudique #seskyyy #parisFashion #sexytrash #rooooon

fresh

tout à l’heure, je me suis dit : tiens, j’angoisse. Car demain, je dois prendre un train. Cherchez pas, c’est un truc typique d’auteur en proie à des problèmes de transit, ça fait partie du métier on a des cours de lopéramide en option BD à angoulême. Les Vrais Auteurs font juste semblant d’avoir un transit normal mais dites vous qu’ilsont la chiasse avant chaque dédicace, exactement comme un fanzineux, ça démystifie. Toujours est-il que je me suis dit : allez, faisons diversion en nous faisant belle comme un camion avec une décolo. J’ai posé le machin qui pue, j’ai brodé une connerie en attendant que ça agisse comme toute femme normalement constituée le fait quand elle a pas un Closer à feuilleter, et puis j’ai rincé. Là j’ai regardé : hmm pas mal du tout mon petit Christophe Lambert mais dis donc c’est un peu long sur les côtés là attention y’a au moins 7mm ça ressemble presque à une coupe normale ! alerte ! faut remédier à ça ! j’ai dégainé mon rasoir à barbe (c’était le seul dans le rayon pendant le confinement, c’est pas que j’ai la barbe) et j’ai lancé le bousin, en plus maintenant que j’ai des nouveaux skills de dégradés DIY pour cause de faut économiser les coupes à 8 balles vu le prix des chips (ça devient acrobatique, les comptes) mais en me demandant quand même vaguement à quand remontait sa dernière recharge. car c’est un rasoir à la con vois tu, conçu tout spécialement pour faire chier : tu peux pas raser pendant que ça recharge, et ce truc mets SIX HEURES à se recharger. un truc pensé et conçu par un vrai mec pour les vrais mecs, quoi.

Je vous fait pas de dessin, je vous laisse imaginer un BZZZ assez dynamique pour tout le côté droit et puis soudain un décrescendo angoissant de type un peu Psychose à l’envers, jusqu’à épuisement total alors que j’entamais la nuque. Bon. Je voulais avoir la classe je finis avec l’air con, mais bon, avec le temps c’est comme les douleurs articulaires : on s’y fait. jvais finir mon cul qui pète brodé en attendant. non pas de photo, non, je finirai pas dans Closer.